Les prescripteurs fourniront des évaluations cliniques avant de prescrire le MIFÉ / MISO. Grâce aux nouvelles lignes directrices de La SOGC concernant l’avortement par médicaments (AM) via télémédecine, les prescripteurs peuvent éviter les analyses sanguines et/ou l’échographie, pour assurer la prestation rapide de l’AM[7].

  • L’âge gestationnel est déterminé à l’aide des antécédents médicaux, d’un test urinaire ou βhCG sérique, ou d’une échographie. L’échographie n’est pas nécessaire pour déterminer l’âge gestationnel, sauf en cas d’incertiture de la date des dernières menstruations (DDM).[6,7].
  • Une grossesse ectopique est exclue en utilisant les antécédents médicaux pour dépister les facteurs de risque et les symptômes. L’échographie est recommandée s’il existe des facteurs de risque importants ou des symptômes évocateurs d’une grossesse ectopique.[6,7].
  • Les ligne directrices pour le test et l’administration du facteur Rhésus (Rh) varient:
    • Ligne directrice clinique de La SOGC sur l’AM : le test Rh est recommandé lorsque l’âge gestationnel est supérieur à 47 jours[6].
    • Ligne directrice de télémédecine de La SOGC sur l’AM: le test Rh peut être suspendu jusqu’à 70 jours d’âge gestationnel[7].
    • Society of Family Planning: le test Rh n’est pas recommandé avant 12 semaines de gestation en cas d’avortement spontané, par médicaments ou par instruments[8].
  • Une formule sanguine complète pour mesurer le taux d’hémoglobine est indiquée en cas de risque accru d’anémie ; sinon c’est inutile[7].
  • Une antibioprophylaxie de routine n’est pas nécessaire; le dépistage et le traitement au besoin constituent la stratégie de prise en charge privilégiée et est effectué par le prescripteur[6].

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