Poursuite de la grossesse[6]: La poursuite de la grossesse après un avortement par médicaments (AM) est rare et peut être traitée par une dose répétée de MISO ou par un avortement par instruments. Un avortement par instruments est recommandé si une activité cardiaque est présente de 14 à 21 jours après la prise du MISO.

Retention des produits de conception[6]: En l’absence d’une grossesse évolutive, la rétention des produits de conception peut être gérée de façon conservatrice (attendre les saignements et les crampes spontanées), par une dose additionnelle de MISO, ou via une aspiration uterine. L’avortement par instruments d’urgence est indiqué en cas de saignements abondants incontrôlés ou d’une infection (endométrite).

Les symptômes comprennent des saignements abondants ou prolongés, des crampes inattendues, ou des saignements insuffisants suite au MISO.

Infections post-avortement[6]: Le traitement devrait être individualisé et consiste généralement en une thérapie à large spectre. Dans les cas bénins, des antibiotiques oraux peuvent être utilisés, mais dans le cas d’infection grave, les personnes doivent être hospitalisées pour traitement intraveineux. Une fois que les personnes commencent à prendre des antibiotiques, un avortement par instruments peut être nécessaire pour éliminer les produits de conception retenus.

Les symptômes des infections post-avortement comprennent

  • Douleurs abdominales ou pelviennes
  • Pertes vaginales ou cervicales nauséabondes
  • Saignements vaginaux prolongés ou microrragie
  • Fièvre ou frissons (plus de 24 heures après le MISO
  • Sensibilité utérine ou annexielle
  • Leucocytose (élévation des globules blans lors d’un examen de laboratoire)

Syndrome de choc toxique[6]: Le syndrome de choc toxique est associé à Clostridium et au streptocoque du groupe A. La majorité de ces infections sont fulminantes et évoluent rapidement vers le choc. L’antibiothérapie standard n’est pas suffisante. Le traitement consiste en des soins de soutien et un traitement antibiotique empirique couvrant les espèces de Clostridium et d’autres organismes connus pour provoquer un choc toxique, ainsi qu’un débridement chirurgical, y compris une éventuelle hystérectomie.

Les symptômes du syndrome de choc toxique comprennent

  • Malaise général avec nausées, vomissements et diarrhée
  • Absence de fièvre (ou fièvre légère)
  • Douleurs abdominales minimes
  • Faiblesse
  • Symptômes pseudo-grippaux
  • Tachycardie/hypotension
  • Œdème
  • Nombre élevé de globules blancs ou taux d’hémoglobine élevé (lors d’un examen en laboratoire)

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